Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Histoires et comptines
17 février 2012

Drôle de monde

Drôle de monde

Un escargot
Qui fait le beau
Dans un lavabo,
C’est très rigolo !

Un mille patte
Qui se gratte
Sans les pattes
Ç a vous épate !

Une coccinelle
Qui se fait belle
Sous une ombrelle
Ce n’est pas naturel !

Une tortue
S’est perdue
Dans la grande avenue
L’avez-vous vu ?

Un petit rat
Qui serre dans ses bras
Un vilain cobra
Ho ! là ! là ! là ! là !

Il est drôle ce monde
Où personne ne gronde
Faisons une ronde
Avec tout ce petit monde !

Annaïck

Publicité
17 février 2012

LES HISTOIRES A DORMIR DEBOUT D’ARTHUR

LES HISTOIRES A DORMIR DEBOUT D’ARTHUR

Bonjour, je suis Arthur le petit lutin des bois. Je vais vous conter mes aventures : 

Ce matin, au détour d’un chemin dans la forêt, je rencontre la belle au bois dormant, je l’embrasse et……. elle se change en colombe. Elle s’envole aussitôt retrouver le prince charmant que j’ai auparavant rendu aveugle et qui est, depuis de très longues années perdu dans la grande forêt de Cherwood. Quand elle arrive près de lui, sa beauté est si grande que le bon prince vaillant retrouve la vue, l’embrasse tendrement et la colombe redevint jolie princesse.

 

Dans cette même forêt, le même jour, je rencontre un petit lapin et un faon qui s’amusent à poursuivre un papillon jaune. Aussitôt je change le papillon en petite chenille verte. Tandis que la chenille chute, je la munie d’un minuscule parachute pour qu’elle ne se fasse pas mal en tombant sur les feuilles qui jonchent le sol.

 

C’est par une matinée d’automne ensoleillée que je croise par le plus grand des hasards, le bon ami Robin des bois, dans cette même forêt. Il me fait part de son souhait de délivrer la belle Marianne retenue prisonnière dans la maison des 7 nains.
Pour aider mon ami Robin, je décide de faire appel au grand méchant loup. Je lui demande de souffler, souffler et souffler encore sur la chaumière des nains, jusqu’à ce que la maisonnette s’envole et que Marianne soit libre.
Peter-pan qui passe par là, lui prend la main et ils s’envolent au dessus des arbres en chantant gaiement. Ils retrouvent Robin qui embrasse tendrement Marianne sur la bouche.

  

En m’approchant de la clairière, je vois un petit d’homme qui fait de la balançoire sur le ventre d’un gros singe, qui se balance pendu à une branche. Pour lui jouer un petit tour, avec ma poudre magique, je lui fais des bras si longs qu’ils touchent presque le sol et que Mowgli ne peut plus se balancer. Un éléphant fait trembler le sol. J’ai si peur que le change en souris verte. Elle se met à courir dans l’herbe mais un gentil monsieur qui porte un grand et haut chapeau l’attrape par la queue. J’ai peur qu’il la trempe dans l’huile bouillante, alors je transforme le monsieur et son grand chapeau en citrouille.

Une citrouille ça n’est pas très drôle, donc, je décide de la changer en carrosse d’ou sort comme par enchantement la fée et sa filleule cendrillon. Pour m’amuser, je décide de changer ses pantoufles de verres en bottes de sept lieux. Cendrillon fait alors un petit pas qui l’emporte au-dessus des montagnes, tout près des nuages. Elle y découvre un haricot géant et se met en quête de gravir jusqu’à la cime de ce haricot rigolo. Au bout d’un sacré moment, elle atteint enfin le sommet et ouvre de grands yeux. Un puits. Il n’y a qu’un puits.
Elle se penche pour tenter d’y voir le fond et je décide alors malicieusement de la faire basculer dans le trou.
Cendrillon chute, chute, chute encore et encore. Cela semble durer une éternité quand enfin elle s’effondre doucement sur un tapis de mousse.

Cendrillon se relève et aperçoit un lapin blanc très énervé. Je transforme aussitôt sa montre en lit douillet et son agitation en sommeil profond. Quel calme à présent ! La princesse avance timidement dans ce merveilleux jardin où les arbres sont couverts de friandises. Elle croise en chemin un petit lion qui répond au nom de Simba. Il s’amuse à gober les mouches avec un phacochère qui sent merveilleusement bon la lavande (encore un petit truc à moi).

 

Un coup de vent et hop, je me retrouve dans les airs, libre comme Evinrude la libellule transparente. Je croise tout à fait par hasard vous n’en doutez pas, un gros oiseau blanc (un cormoran) avec deux timides souris sur le dos. Poliment elles me font un petit signe, que je renvois en mille petits bisous tous doux. Je m’amuse à faire du trampoline sur les nuages tous blancs. Il se met à neiger. Mais un peu de poussière magique et le soleil demeure partout sur le pays. Il neige sous un grand soleil…….comme c’est doux et bon…….et c’est très rigolo de pouvoir faire un bonhomme de neige en maillot de bain. Les enfants du village d’en bas s’en aperçoivent très vite.

Mais déjà la nuit tombe, je dois m’en aller retrouver ma femme et mes deux enfants dans la petite caverne près du gros chêne, dans la forêt sombre de Cherwood. Ce soir, je conterai à mes petits lutins chéris mes folles aventures.

Je reviendrai je vous le promet……..soyez sages mais pas trop ! soyez imaginatifs et surtout n’hésitez pas à utiliser cette poudre magique que seuls vous et moi possédons.
Bonne nuit les enfants et……….faites de beaux rêves

 

FIN

Annaïck


17 février 2012

LE PETIT HERISSON

LE PETIT HERISSON

 

C’est l’histoire d’un hérisson, qui refuse de faire du mal aux autres.
Il est très embêté parce qu’avec ses pics si longs et si durs ce n’est pas facile de blesser ceux qui se frottent à lui.
Il faut dire aussi que dès qu’il prend peur, il se met en boule et sort ses pics bien droits pour se protéger.
Mais pourtant, il ne veut de mal à personne. C’est très décevant pour lui.
Une grenouille approche. Oh là là elle saute, il a peur notre hérisson, elle saute vraiment trop haut. Hop ! en boule ! et la grenouille se heure aux piquants bien aiguisés de Monsieur hérisson. Aie aie aie, ça fait très mal. Elle rebrousse chemin et va pleurer et penser ses blessures auprès de sa maman.
Et Monsieur hérisson est toujours seul, pas un ami à l’horizon, et c’est bien normal après tout.
Tiens, voici bichette, la chatte du voisin, oh là là, j’ai peur, vite en boule. Bichette comme la grenouille marche sur les pics pointus et s’en retourne en miaulant très fort.
Zut ! se dit le hérisson, il faut vraiment faire quelque chose, jamais je ne me ferai d’ami dans ces conditions.
Il s’en va trouver Mademoiselle la sauterelle qui ne fait peur à personne, donc, de bon conseil pour lui. Il peut l’écouter sans se mettre en boule, et comprendre ce qui ne va pas avec lui.
Pourquoi ai-je peur de tout le monde comme ça ?
Et pourquoi surtout les autres ne m’aiment pas ?
Et bien, lui répondit la sauterelle, évidemment il n’est pas facile d’avoir des amis, si tu leur fait mal à chaque visite qu’ils te rendent. Me comprends-tu ?
Bien sûr, je comprends, mais comment faire, puisque dès que j’ai peur, mes piquants sortent tout seul, et comme j’ai peur de tout…
Je ne vois qu’un seul moyen ajoute mademoiselle sauterelle. Il te faut vaincre ta peur. Et pour ceci, il n’y a pas 36 moyens. Il te faut affronter tout ce qui te fait peur, en te répétant sans cesse : « j’ai pas peur, j’ai pas peur, j’ai pas peur », tu verras, ça marchera.
Il s’en retourne chez lui, dans son pré, caché sous les fougères, tout près des primevères qui sentent si bon le printemps, et les clochettes bleues qui l’avertissent si quelqu’un s’approche de chez lui.
Tenez, justement, ça sonne, les clochettes tintent, quelqu’un s’approche !
J’ai peur ! aie aie aie ! non surtout pas ça, ne pas penser à ça.
JE N’AI PAS PEUR, JE N’AI PAS PEUR répète le hérisson, tremblant, mais encore il répète la phrase magique, encore, encore et toujours la phrase dans sa tête.
C’est la chatte « bichette » qui passe par là, par hasard, elle chasse une souris et remarque le vilain hérisson qui chaque fois lui fait très mal.
JE N’AI PAS PEUR, JE N’AI PAS PEUR, continue à se répéter notre ami. Et pendant ce temps là, il ne se rend pas compte que bichette s’est approchée si près de lui, qu’il pourrait sentir le souffle sortir de son petit nez rose.
Une autre visite, la grenouille cette fois, fait un deuxième essai pour dire bonjour à Monsieur hérisson, elle saute, saute, jusqu’à lui, tout près de lui, si près, que le hérisson peut presque voir son reflet dans les yeux de la petite rainette.
JE N’AI PAS PEUR, et sans s’en rendre compte, il oublie la phrase et dit bonjour à ses visiteurs, qui n’en reviennent pas d’une telle courtoisie. Plus de piquant, juste des sourires, des mots, il n’arrête plus de parler, le hérisson, il a tant de questions à poser à ses nouveaux amis, tant de choses à comprendre, à regarder, qu’il ne s’arrête pas de jacasser comme la pie, sa voisine du dessus, qui elle aussi est venue voir ce qui se passe en bas.
La famille lapins, les mulots, même le renard et le blaireau sont venu se rendre compte de l’exploit du hérisson.
IL N’A PLUS PEUR, chuchote-t-on dans la foule autour de lui.
Le hérisson est tellement heureux qu’il danse et chante désormais, et tous ses nouveaux amis en font de même, pour fêter l’événement.
Plus jamais le hérisson n’eut peur de rien ni de personne, il n’eut que des amis près de lui.
Et il apprit à ses enfants à ne pas avoir peur et ne pas se mettre en boule sans une très bonne raison.
Il ne faut jamais faire de mal à personne sans connaître ses intentions. Même si cette personne vous paraît effrayante. Il faut toujours se renseigner avant de juger.
Les apparences sont souvent trompeuses souvenez-vous.
Le petit hérisson a bien compris cela et, désormais, il dit toujours bonjour et il ne se met en boule que si celui qui se trouve devant lui lui répond en grinçant les dents. Sinon, ils discutent un moment ensemble et toujours il continue à se faire de nouveaux amis.

 

FIN

Annaïck

17 février 2012

HENRIETTE LA SORCIERE

HENRIETTE LA SORCIERE

 

Henriette est très chouette
C’est une sorcière avec une baguette
Une baguette en forme de clochette
Elle vole sur une bicyclette…

Dans un chaudron bien rempli
Elle prépare parfois des raviolis
Des raviolis aux pissenlits
Pour elle et sa chatte Emilie…

Si un jour à la croisée des chemins
Henriette te croise et te tient la main
Alors sache que dès demain matin
Se passera quelque chose de bien…

Henriette à un tout petit nez retroussé
Elle à toujours un air amusé
Fait souvent des pieds de nez
A celui qui ose d’elle se moquer…

Henriette est vraiment très chouette
Avec sa petite bicyclette
Quand elle s’envole faire des pirouettes
On dirait une alouette…
Il arrive aussi que …patatrac
La sorcière tombe comme un sac
Alors de sa baguette elle fabrique un hamac
Afin de tomber sans que ça fasse crac….

Ha, la belle sorcière Henriette
C’est bien elle la plus chouette
Quand elle promène dans sa brouette
Sa petite chatte Emilie à qui elle fait des couettes

FIN

17 février 2012

HENRIETTE LA SORCIERE A BICYCLETTE

HENRIETTE LA SORCIERE A BICYCLETTE

Henriette est une sorcière. Une petite bonne femme, pas plus haute qu’une pomme. Elle à un petit nez retroussé, un menton en galoche, et des joues rondes et rouges. Sur le bout du nez, une petite verrue qui fait un peu peur aux enfants, mais qui finalement, quand on regarde Henriette de plus près, fait plutôt rire que pleurer. Elle porte toujours une robe jaune ainsi qu’un petit tablier brodé de merveilleuses petites pâquerettes orangées.

Henriette, habite dans une petite maison en bois, avec un toit de chaume. Sur le haut du toit, on peut aussi voir des petites fleurs jaunes qui ressemblent fort à des primevères. Aux fenêtres, des rideaux jaunes eux aussi avec des petits liens pour les retenir en embrasent. A la porte, pas de sonnette, mais un heurtoir jaune encore, en forme de clochette. Décidément, Henriette aime beaucoup le jaune.
Si on entre dans la maison on peut voir que tout est propre et bien rangé, y comprit l’intérieur du placard à balai, endroit qui habituellement chez un peu tout le monde, est toujours très encombré.
Sur la table, encore des fleurs jaunes, des tulipes cette fois. Inutile d’en dire plus pour comprendre que Henriette n’est pas une vilaine sorcière ! d’ailleurs si on regarde le plafond du grenier, on y trouvera une petite araignée qui doit s’y trouver depuis plusieurs années…
Henriette ne ferait pas de mal à une mouche !

La gentille petite sorcière, ne sait pas monter sur un balai, comme les autres sorcières. Quand Henriette décide d’aller faire un tour, c’est à bicyclette qu’elle s’envole…..
Ha ! ha ! ha ! la belle rigolade, si un jour vous la voyez passer au dessus de chez vous…..
Henriette, adore aussi faire la fête et ce soir, elle a grandement envie de s’amuser. vite, elle prépare la table, allume un bon feu dans la cheminée, et se met en quête de convives pour s’amuser. Elle passe au-dessus de chaque cheminée et y dépose une invitation qui dit ceci :
Ce soir, c’est la fête chez Henriette, venez-y à bicyclette ou à trottinette, n’oubliez pas vos risettes et vos fleurettes…Dépêchez-vous, je suis prête !
Quand elle a fini de sillonner le ciel à bicyclette, elle rentre très rapidement chez elle.
Bientôt les premiers invités frappent à la porte, lui font de belles risettes et lui offre quelques fleurettes ! des musiciens sont même venus, il y a même une trompette…
Bientôt il n’y a plus de place dans la petite maison. Qu’à cela ne tienne ouvrons la porte dit Henriette, et dansons dehors dans l’herbe verte parmi les pâquerettes.

Comme Henriette est une sorcière, elle fait évidemment des tours de magie incroyable :
pour commencer, d’un coup de baguette magique, aidée d’une formule étrange, elle garnit la table de mille gâteaux et sucreries pour les enfants présents. Ensuite, elle chevauche sa bicyclette et s’envole assez haut, pour pouvoir exécuter des pirouettes et autres cabrioles, à l’aide de son vélo magique.
En bas, les spectateurs, applaudissent à tout va, c’est un très joli spectacle !
Avant de retrouver ses amis, Henriette leur offre un bouquet final fantastique : un feu d’artifices, d’où tombent du ciel, mille pétales de fleurs. Les couleurs vives et les odeurs de fleurs fraîches se mêlent et laissent rêveurs les invités de Henriette.

Au petit jour, il faut bien avouer, que tout le monde se sent très fatigués. Les bouches commencent à bâiller, et les yeux à se fermer. Il est grand temps de rentrer se coucher. Un dernier sourire à ses amis, Henriette se penche à sa fenêtre et leur fait un dernier signe de la main. Puis elle range sa bicyclette, et d’un dernier coup de baguette magique, d’une dernière formule abracadabrante, elle ordonne aux balais et autres instruments de ménage, de tout ranger, nettoyer, afin de retrouver à son réveil une maison propre et accueillante.

Elle monte se coucher dans son petit lit revêtu d’une couette jaune, s’enfonce dans le sommeil très vite et se met à rêver à la prochaine soirée…
Pourquoi pas ………une fête entre sorcières ?

FIN

Annaïck

Publicité
17 février 2012

HENRIETTE ET LE FACTEUR

HENRIETTE ET LE FACTEUR

Oh ! Désespoir, la sorcière ne reçoit jamais de courrier ! Chaque matin, elle scrute le gentil facteur, mais rien !
Dans la boîte, un grand trou noir et Henriette n’y comprend rien… Cela en devient désespérant et très angoissant. Elle a pourtant tous les habitants du village comme amis, mais aucun d’entre eux, jamais ne lui écrit, même un petit mot….
Pourquoi ce la ? se demande Henriette ……
En fait, le mystère réside dans la fameuse boîte à lettre jaune de la sorcière. Chaque matin, le facteur y dépose bien de nombreuses lettres, mais… quand Henriette inspecte les lieux, rien, tout est vide, comme si…. il y avait un é norme trou béant à l’intérieur.
Henriette décide de percer le secret sans plus attendre. Il lui faut retrouver toutes les lettres que ses nombreux amis lui ont envoyé. Elle plonge la tête en premier à l’intérieur de la petite boîte jaune, puis une main, puis l’autre, ensuite un bras, l’autre, jusqu’à entrer entièrement à l’intérieur de la boîte secrète…
Quelle drôle de sensation : Henriette se sent légère, légère comme une plume. Elle s’enfonce dans la boîte, encore et encore. Tout est sombre autour d’elle et si profond qu’elle frissonne un peu effrayée de ce qui l’attend tout au fond.
Enfin elle touche le sol. Sous ses pieds, c’est doux comme une mousse épaisse. Tout est sombre, mais elle aperçoit un peu plus loin une petite lueur qui semble lui dire «vient, vient, petite sorcière » il y a comme une porte et la lumière sort par le trou de la serrure
Timidement, elle s’avance et s’arrête devant la porte jaune.
Une porte jaune ne peut faire de mal à personne se dit-elle et c’est avec assurance qu’elle ouvre et franchi le seuil.
Ce qu’elle y découvre tient du surnaturel : des champs entiers de pommes d’amour, des fleurs en forme de cœurs rouges, un petit ruisseau chante un air connu et une petite cascade de grenadine chute avec ravissement dans un lac entouré de sucres d’orges.
L’herbe est douce comme du velours et lui donne envie de s’y rouler. Elle continue d’inspecter les lieux, car ce qu’elle cherche ne se trouve pas dans son champ de vision.
Henriette marche encore un peu plus loin et au beau milieu d’un champ de berlingots elle s’arrête tout net !
Ce qu’elle y découvre est très surprenant :
Il y a un arbre gigantesque qui trône au milieu de ce paysage fantastique. Son tronc paraît être vieux de cent ans au moins, et de nombreuses branches déploient leurs bras énormes.
Il n’y a pas de feuilles sur les branches mais ………
Ho la la ! De nombreuses enveloppes siègent à la place de la verdure habituelle.
Henriette s’approche curieuse de savoir à qui sont destinées toutes ces lettres. Elle en saisie une, puis une autre, une autre encore, pour constater à chaque fois que c’est son adresse qu’il y a de noté sur le papier blanc.
Ainsi, voici percé le mystère de la boîte à lettre !
Henriette prend soin de récupérer chaque enveloppe les unes après les autres, sans en oublier une seule. Elle range-le tout dans la poche de son petit tablier jaune et rebrousse chemin rapidement afin de pouvoir lire les lettres retrouvées.
Elle a si hâte, qu’elle se met à courir très vite. Trop vite, puisqu’elle trébuche contre une pomme d’amour dont la tige se brise sous son poids !
HORREUR !
Rien ne se passe. Henriette à soudain eut peur de représailles, mais non, rien ne semble bouger ! Ce ne sont que des bonbons, sucres d’orge, barbe à papa, pommes d’amour, réglisses, et mille autres sortes de friandises si chères à nos bambins.
Finalement, Henriette de sa baguette magique fait apparaître un petit panier tout jaune, et décide de le remplir de ca fabuleux trésor qu’elle offrira à tous les amis qui lui ont écrit et qui n’ont jamais reçu de réponse de sa part. Ainsi, pense-t-elle, ils me pardonneront.
La sorcière retrouve le passage secret, remonte lentement vers la lumière qu’elle aperçoit au loin et qui lui indique la sortie. Elle ne tarde pas à sortir de la boîte à lettre avec toutes ses lettres et le petit panier jaune emplit de friandises délicieuses.
Henriette entre rapidement dans sa maison jaune, et commence à lire le courrier tant désiré !
Au bout de deux heures de lecture, elle pousse un bâillement mérité et décide alors de ne plus perdre une seconde afin de récompenser ses amis du village voisin des gâteries rapportées du jardin merveilleux.
Henriette enfourche son vélo magique, et s’envole tout sourire au-dessus de chaque maisonnette ou elle dépose dans la cheminée un petit paquet qu’elle avait prit soin d’enrubanner auparavant.

ET DEVINEZ DE QUELLE COULEUR EST LE JOLI RUBAN DE SOIE ?

FIN

6 février 2013

MON ILE

Mon île

 

C'est ici mon île

loin des tumultes de la grande ville

c'est d'ici que je pars à chaque fois

c'est ici que je reviens à chaque fois

 

Les pierres de la vieilles maison sont tièdes

des lézards se prélassent au soleil

s'offrant un petit intermède

en évitant les griffes acérées du chat qui veille

 

ça sent bon la lavande

les abeilles y butinent gourmandes

au centre du grand jardin, un saule

il pleure entouré de lierre, étouffante camisole

 

c'est ici mon île

loin des tumultes de la grande ville

c'est d'ici que je pars à chaque fois

c'est ici que je reviens à chaque fois

 

dans la maison, un oiseau

m'appelle inlassablement, il est si beau !

il se balance en sifflant un air patriote

en oubliant parfois quelques notes

 

un poisson dans son bocal

compte les tours en attendant mon retour

la cheminée éteinte, attend elle aussi, toute pâle

ici chacun sait que je reviens toujours !

 

c'est ici mon île

loin des tumultes de la grande ville

c'est d'ici que je pars à chaque fois

c'est ici que je reviens à chaque fois

 

Annaïck

12 juillet 2017

LE CYGNE

Le cygne majestueux veille

Il est le gardien de ces lieux

L'étang se délecte de ce touché duveteux

A l'aube qui s'éveille

 

L'onde s'arrondie, reflète au soleil

L'ombre de cet ange bienheureux

Glisse sur l'eau d'un air sérémonieux

Il dresse son long cou, tend l'oreille

 

Au loin, le croassement d'une corneille

L'éveille au souvenir douloureux

Qu'hier ils étaient deux

Que ce matin, sa belle jamais ne s'éveille

 

Alors, le cygne se dresse

A croire qu'il rentrera glorieux

De sa ballade sur l'étang silencieux

Mais déjà se couche le soleil

 

Le cygne majestueux perd de sa merveile

Déploie ses ailes et d'un geste douloureux

Prend son envol vers d'autres lieux

Ou peut-être sa belle déjà s'éveille

7 septembre 2017

IL COURT TOUJOURS (A Yann et Pat)

Il gravit les montagnes

Jusqu'à en perdre le souffle

il veut échapper à ce bagne

Mais il court toujours

Au delà des vallées

Le souffle est régulier, toujours il court

Il rêve parfois d'abandonner Près de sa belle enfin se coucher

Mais il court toujours

Et se mêt à rêver

A demain quand il va l'embrasser

Sa peau est si douce, il veut lui faire l'amour

Mais il court toujours

Les chemins caillouteux

Ne lui laissent aucun répis

Il en a plein le dos

Mais il court, le valeureux

Quand parfois il s'endort

Sur le chemin bordé de boutons d'or

Un élégant bovin affamé

Le fait fuir, matador apeuré

Pas de repos en ces lieux isolés

Il grimpe, s'agrippe, il a mal aux pieds

Mais il court toujours

En espérant un jour arriver

Il court toujours

Et gravit les cols escarpés

Lorsque enfin il passe l'arrivée

Il jure de ne jamais recommencer

Mais quand il s'est reposé

Il n'aspire qu'à continuer

Il court toujours

Il court

8 septembre 2017

SERIAL HACKER (A Aline)

Aujourd'hui l'homme de l'ombre

Tu recherches une proie

Une femme qui n'est pas aux abois

Pour égayer tes nuits sombres

Faire peur t'xcites bien plus que l'amour

Puisque tu n'as jamais aimé

Tu ne sais pas séduire, mais harceler

Afin d'assouvir tes envies sans humour

 

Jeune femme fragile, insouciante, confiante

Elle ouvre son coeur sans se soucier de demain

La femme n'imagine pas se dessiner le piège assassin

Elle écoute les paroles afriolantes

Sans deviner que déjà, il est là, il l'épie

Entré par effraction dans son ordinateur

Désormais il va lui faire peur

Car d'elle, il sait presque tout aujourd'hui

 

Le manipulateur peu commencer à jouer

Dans la rue, la suivre, mais pas trop près

Sur internet, il la menace, la terrorise exprès

Sa partie est commencée

La belleface à lui est désarmée, dénudée

Il lui envoie une lettre arrogante, ignoble

Cez cet homme aucun sentiments noble

Il se déteste et sa haine demain le fera chuter

 

Sérial hacker crève avec ta rancoeur

Qui jamais je fera ton bonheur

Dans ta bave empoisonnée, va te noyer

Satan ne veut pas de toi sur son bûcher

Dieu ne pardonnera pas tes pêchers

Banni du paradis, de l'enfer, personne ne veut de toi

Sérial hacker fouille dans les ordures de ton coeur

Dîne avec la haine ta grande soeur

Sérial hacker tu ne lui fait plus peur !

6 octobre 2017

LA SORCIERE ET LE PHENIX (à Laurent)

Il n'a rien vu venir le phénix

Elle n'a porutant en elle rien de bon

Il en a ramassé des savons

A trop vouloir être bon

 

La Sorcière met à cuire son marmiton

Elle n'y jette que des trucs moribonds

Beurk ça sent pas bon

Elle crache du pus, son fameux poison

 

Le phénix lui, sent bon

Avec tous ces savons...

Il jette ses 12 années de misère au carton

Et ouvre les yeux pour de bon

 

Et il la voit enfin la sorcière

Ses cheveux en bataille

Ressemblent à une botte de paille

Il la voit la sorcière

Qui le dominait naguère

 

Elle n'est même pas belle la sorcière

Une plaie béante

D'où s'échappe un liquide vert

Qui sent la fiente

 

Pleine de haine et de rancoeur

Elle survit en le harcelant

Dommage... il n'a plus peur

Il lisse son plumage éclatant

Et se détourne d'elle sans plus attendre

 

La sorcière se vide, n'a rien dans le ventre

Se cache dans son antre

Bois, fume, se décompose dans le foutre de ses hôtes

La sorcière se meurt dans sa puanteur

 

Quand s'élève dans les airs

Un élégant phénix

De son superbe il efface 12 ans de galère

Et d'un battement d'aile il dessine...

La belle Catherine !

 

25 septembre 2018

LE TRACTEUR ROUGE

Papa rentre du travail avec son gros camion. Il est chauffeur livreur. Il a l'air enjoué et me sourit. 

"J'ai des cadeaux pour toi la môme"

Il sort de son camion un tracteur rouge à pédale.

Il est énooorme ! Je suis heureuse et l'enfourche aussitôt avec une fierté immense. Il m'offre aussi un joli cadre, qui représente une petite fille avec une poupée. Je le mets dans ma chambre, il l'accrochera plus tard au mur. 

Pour l'heure c'est midi et papa doit manger et retourner travailler.

J'ai beaucoup aimé ce tracteur rouge, il était à moi... rien qu'à moi.

Quelques semaines plus tard,n mon frère ainé le jettera contre le mur de la maison dans un accès de colère, je ne me souviens plus pour quelle raison... ou vaguement : mes 3 frères jouaient dans une voiture conffectionnée en afflos, je voulais jouer avec eux, mais mon frèrer ainé ne voulait pas de moi, je suppose donc que c'est pour cette raison  qu'il s'en ai pris à mon tracteur rouge.

Le volant est cassé, une pédale aussi ! J'ai beaucoup pleuré, et mon frère ainé à été puni de télé pendant un mois.

Papa était dur avec mon grand frère, il ne lui pardonnait rien... mais cette fois là, il avait raison !

25 septembre 2018

NOEL : LE PETIT ANE

J'attends toujours Noël avec impatience, je crois au père noël, même si mes doutes sont énormes depuis que j'ai apperçu maman cacher les cadeaux dans le grenier du coté de chez "mémère" (ma grand mère)

Mais, je veux y croire.

Jour de Noël, c'est la joie, le bonheur. Je déballe mon cadeau. Un petit ane gris qui tourne en rond quand on le remonte avec une clé ! Je suis très heureuse.

Je passe du temps à jouer dans ma chambre avec lui dans la journée. Jusqu'à ce que mes frères l'ont pris pour jouer avec lui et l'ont cassé. Ils ont trop remonté la clé et il s'est cassé.

Je suis inconsolable, mon cadeau n'a pas tenu la journée ! Je ne me souviens ni de la réaction de mes frères, ni de celles de mes parents.

25 septembre 2018

6 ANS, LE CP

6 ans, c'est l'entrée en 11ème (le CP aujourd'hui), l'école des grands qui commence, l'année de la honte pour moi.

Mme CARRE la maîtresse ne m'aime pas. Je sais même qu'elle me déteste. 

Pourquoi ?

Je me pose encore la question qujourd'hui, je n'avais rien fait de mal... ou plutôt si :

JE NE SAVAIS PAS FAIRE "LA CANE DU A" oui oui, c'est là ma seule erreur... ou faiblesse !

Cette année là, j'ai connu peu de récréation avec les copines. Mes récrés à moi, c'était en classe à faire et refaire des "a" avec une cane digne de ce nom !

Des lignes et des lignes de "a" qui rendaient à chaque fois ma maîtresse un peu plus méchante et insatisfaite.

Elle me renvoyait facilement en maternelle (grande section) des journées entières en disant haut et fort : "c'est chez les bébés qu'est ta place"

Je baissais les yeux, rougissais de honte, dans cette classe qui n'était pas la mienne. 

On me mettait dans un coin et j'attendais que les heures s'égrainent une à une. Dieu que c'est long une journée à 6 ans !

Cette année là, j'ai détesté l'école, je ne l'ai plus jamais aimé !

Bien des années plus tard, elle est morte ma maitresse, j'étais adulte, maman à mon tour et.... j'ai sourit et marmonné : BIEN FAIT POUR TOI !

Mais il parrait que j'ai eu une enfance très heureuse !!!!!

17 février 2012

UNE PAIRE DE CHAUSSURES PAS COMME LES AUTRES

UNE PAIRE DE CHAUSSURES PAS COMME LES AUTRES

Le garçon a 10 ans. Il s’appelle Rémi. Il est plutôt mignon, comme tous les enfants d’ailleurs mais il a un petit problème. Il ne sait pas courir. Pour marcher, aucun problème, mais dès qu’il essaye d’aller un peu plus vite, il tombe, il trébuche, ses pieds s’emmêlent et il se retrouve par terre.
A l’école, les autres enfants se moquent de lui parce qu’il ne peut pas jouer au loup ou au football, comme les autres. Quand au sport, n’en parlons pas. C’est une catastrophe. Sa maîtresse a beau essayer de comprendre, rien à faire, quelques fois, elle se retient de rire elle aussi de la maladresse de Rémi.
Pourtant dans sa famille, tout le monde sait courir. Son papa, ne sais pas marcher, il court tout le temps. On se demande bien après quoi ? sa maman elle aussi court, mais elle est plus raisonnable, et sa petite sœur, n’aime pas trop ça car c’est bien trop fatiguant, mais elle y arrive très bien quand même. Elle court surtout pour échapper aux colères de sa maman quand elle n’est pas gentille.
Mais Rémi ne comprend pas pourquoi ça lui arrive à lui. Il aimerait tant faire comme son papa, partir à l’aventure, un sac sur le dos et courir des heures et des heures, juste pour courir, comme ça sans raisons particulières.
Alors il essaye tous les jours, encore, encore, encore, mais non, il ne tient pas 30 secondes debout. Il tombe, et se fait mal aux genoux.
Même les docteurs ne comprennent pas ce qui se passe.
Un jour, son papa qui est un peu triste de voir son petit garçon aussi malheureux de ne pouvoir le suivre en courant, décide de lui donner une nouvelle paire de chaussures. Oh ! pas des chaussures neuves, mais de veilles chaussures pour courir qui lui appartenaient quand il était plus jeune et qu’il gagnait toutes les courses à pied.
Rémi est très heureux mais ne comprend pas comment de si grandes et si vieilles chaussures vont lui aller. Ses pieds sont bien trop petits !
Papa dit « essaye toujours on verra bien ce qu’il va se passer’ Rémi commence par enfiler le pied droit. « oh là ! là ! mais que se passe-t-il ? »
La chaussure s’est ajustée d’elle-même à son pied ! pour le pied gauche c’est pareil ! mais ! mais ! « elles sont magiques dis-moi papa ? les chaussures ? elles sont magiques ? »
« oh mon fils, j’avais promis de ne jamais le dire à personne, mais te voyant si malheureux, je n’ai pas pu me retenir. Il fallait que je te le dise, pour que tu sois heureux comme tous les autres enfants. Et bien oui elles sont magiques »
Alors le papa de Rémi, lui raconta comment il avait trouvé ces vieilles chaussures dans le grenier de son grand père Augustin quand il était enfant. Il les avait tout de suite trouvées très spéciales. A les voir comme ça, elles ne sont pas belles du tout, mais dès qu’on les chausse, elles deviennent superbes. Et celui qui les porte, devient un vrai champion. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire d’effort pour gagner ! c’est difficile de courir même avec elles ! simplement elles connaissent la route, savent éviter les trous, les pièges, les cailloux et ne se perdent jamais.
Voici donc Rémi, tout sourire, qui se lève, un peu tremblant tout de même. C’est nouveau pour lui, i l se méfie, il est tombé tellement souvent !
Rémi commence à marcher. Tout va bien aussi quand il accélère, encore, encore un peu plus vite, allez un effort, encore plus vite, bien plus vite.
« JE COURS, JE COURS, JE SAIS COURIR, REGARDE PAPA, REGARDE MOI… »
jamais je n’ai vu un enfant avec un tel sourire de victoire, de bonheur, de fierté dans le regard. Il court, il court, il ne s’arrête plus de courir. On pourrait presque le confondre avec son papa. Ils se ressemblent tant.
Depuis ce jour, Rémi fait tut en courant, sauf travailler en classe évidemment . il s’assoie sagement, il écoute la maîtresse attentivement, mais il attend toujours la cloche qui le délivrera de sa chaise. Driiiiiiiiiiiiiiiiiing !
Et hop ! debout, il part en courant. Les autres élèves sont tous ses copains. Il est vraiment très heureux. C’est à qui l’aura dans son équipe en sport. Il a même une fiancée maintenant. Elle s’appelle Harmony. Ils s’aiment beaucoup.
Rémi commence à faire des championnats, et évidemment il est tout de suite remarqué » par les plus grands entraîneurs du pays. Il court, il court et toujours avec le sourire.
Il grandit et 10 ans plus tard, de courses en entraînement, de victoires en victoires, il se présente aux Jeux Olympiques.
Son plus vieux rêve. Celui de son papa aussi, mais sans chaussures, il ne pouvait plus y accéder. Il l’a su le jour où il a offert les chaussures à Rémi. C’était lui ou son fils. Le choix est vite fait. Son fils passe avant lui.
Voici donc Rémi, aux JO tout seul ! Non il n’est pas seul, il a toujours les chaussures à ses pieds et n’a peur de rien, ni de personne.
Et devant des millions de gens, il court, il court, il court, de mémoire d’homme, personne n’avait vu courir aussi vite et aussi bien.
Evidemment personne ne put le battre. Rémi est arrivé bien avant les autres, fatigué mais heureux.
Médaillé d’or Olympique, lui le pauvre petit, qui jadis, ne tenait pas plus de 30 secondes debout. Quelle belle revanche sur le passé !
Mais, sa plus belle victoire, fut celle d’offrir à son tour les chaussures, à un petit garçon, qu’un jour il aperçut dans la rue. Le petit a du mal à se déplacer, il a l’air de souffrir et paraît si abattu, que Rémi, qui passait par là, par hasard, l’arrête, se penche, et chausse les petits pieds déformés des chaussures magiques.
Le petit se relève et se met à marcher comme vous et moi.
Rémi est heureux, les chaussures sont à celui qui en a besoin, il a bien compris la leçon.
Je pense que quelque part dans le monde, les chaussures sont toujours au pied de quelqu’un, et toujours et toujours elles continuent de guérir les pieds malades.

FIN

17 février 2012

DODO

DODO

 

Dors mon enfant,
Dors mon tout petit,
Dehors il y a du vent
Les branches craquent
Mais n’ai pas peur mon ange,
Maman est là
Je te tiens bien au chaud
Dans le creux de mes bras

Dors mon enfant,
Dors mon tout petit,
Dans la couette fais ton nid,
Je te berce tendrement
En chantant doucement

Avant de te quitter mon enfant,
Je laisserai près de toi
Mon odeur tiède et familière
Pour que tu n’ai pas peur,
Quand je m’éloigne de ton cœur…

J’emporterai avec moi,
Si tu le veux bien mon ange,
Un peu de toi dans mon lit,
Le doux baiser que tu m’as donné
Pour ne pas avoir peur à mon tour
Du vent qui fait craquer les branches.
Ainsi nous fermerons les yeux
Et nous nous retrouverons dans nos rêves
Au pied de l’arc-en-ciel aux mille couleurs…

Demain la fée te réveillera…
Avec elle, mon enfant,
S’envolera le sommeil de minuit.
Tes petits yeux tu ouvriras,
Et la vie en toi s’éveillera !
Demain, la fée me réveillera…
Pour me laisser enfin

T’entendre me dire : « je t’aime maman »

ANNAICK

12 juillet 2017

APPARITION

Un après-midi ensoleillé il est apparu

Situation un peu incongrue

Il est accompagné d'une cinconnue

La scène paraît ambigüe

 

Ses grands yeux bleus azurs

Invitent à l'aventure

Otant sans attendre sa douce armure

Elle s'offre à lui sans plus de censure

 

Il est beau le prince charmant

Devenu ensuite son amant

La belle se pâme à son bras fièrement

Lui parlant d'amour en quelques chuchotements

 

Il doit alors abandonner ses conquêtes

Offrant tout son amour à la princesse secrète

Piqué en plein coeur d'une fléchette

Ne se lassant de cet intime tête à tête

 

Il est fièr le beau prince amoureux

Cela le rend parfois fiévreux

Tant la belle le rend heureux

L'invitant à se blottir en son sein chaleureux

 

Belle apparition un après-midi ensoleillé

Ils s'aiment en toute simplicité

Telle est donc la destinée

De ces amoureux à jamais enlacés

13 juillet 2017

SALE CRABE (à Sabine)

Hors de ma vue

Sale Crabe

Tu détruits tout sur ton passage

Tout en douceur, sans arbitrage

Sans distinction, tu me mets à nu

Sale crabe

 

Tu me grignotte sournoisement

Sale crabe

Lentement, méthodiquement

Tu as tout ton temps

Tu veux me manger, absolument

Sale crabe

 

Mais ! Je suis plus forte que toi

Sale crabe

Mon corps te dictera sa loi

Bientôt c'est toi qui aura froid

Toi aussi tu connaîtras l'effroi

Sale crabe

 

Jamais tu ne m'auras

Sale crabe

Sache-le une bonne fois

Mon corps est à moi !

Je te renvoie, fiche le camps

Sale crabe

 

Tu es seul en moi

Sale crabe

J'ai des millions d'amis auprès de moi

Qui te combattrons, hors la loi

Tu ne gagneras pas ce tournois

Sale crabe

Chacun chez soi !

13 septembre 2017

C'EST QUOI L'AMOUR ?

Dis maman, c'est quoi l'amour ?

L'amour c'est toi mon enfant

L'amour c'est ton regard de velours

Sur ce monde parfois si violent

 

Cet homme là-bas, assis dans l'ombre

Quémande" ton réconfort

Son coeur pourtant n'est pas si sombre

Il ne contient que du malheur

Mais il est si fort

Qu'il trouve en la misère tout l'or du bonheur

 

Regarde ce jardin, mon enfant

il ne contient que de l'amour

Ses fleurs dégagent leur parfum odorant

Tandis que sur un banc s'enlacent les amours

Son chêne centenaire offre bien souvent

Protection et abris aux oiseaux sous la pluie tremblants

 

Plus loin mon enfant

Au-delà des montagnes et des vertes campagnes

Il y a l'océan,n si bleu, si grand

Parfois violent quand l'ouragan le change en bagne

Retrouve sa gaieté au chant du cormoran

 

Mais l'amour mon enfant...

L'amour est si grand ...

L'amour c'est le monde, c'est toi, c'est moi

L'amour c'est cette terre toujours en émoi

L'amour est en toi mon enfant

Il te suffit de' l'offrir à tout vent

Pour le découvrir un peu plus à chaque fois

 

Comptes jusqu'à trois

Et regardes autour de toi

L'amour partout est là...

Ne l'oublie pas !

6 octobre 2017

LA VILAINE (à Laurent)

Elle est pleine de haine la vilaine

Toutes griffes dehors

Elle croit tenir les rènes

Elle crache son venin, elle te dévore

 

Oui mais voilà

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que les méchants

Perdent tout le temps

 

Elle étouffe avec sa haine la vilaine

Quand au matin elle se réveille

Et que tu n'es plus là pour elle

Elle se sent vieille la vilaine

 

Oui mais voilà

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que les anges ont des ailes

Et que toi, tu peux vivre sans elle

 

Elle s'étrangle dans ses paroles

Elle se griffe de ses gestes

Elle crève de son envie

Elle se vide de sa haine

 

Oui mais voilà

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que toi tu sais aimer

Aussi fort que ton coeur sait taper

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que tu as tout à partager

 

Alors la vilaine s'en va vaincue

Chercher une nouvelle proie

La vilaine va cracher ailleurs son pus

Enfin, c'est ce qu'elle croit

 

Ce qu'elle ne sait pas la vilaine

C'est que les méchants

Perdent tout le temps

Ce qu'elle ne sait pas la vilaine

C'est que les anges ont des ailes

 

Vole donc mon ange

Qu'enfin tu t'éloignes d'elle

La vilaine n'est pas éternelle

Elle n'est même pas belle

 

VILAINE !!!

27 septembre 2018

LA PISCINE

A l'école aujourd'hui, il y a piscine. Je dois être en 7 ème (CM2), je dois avoir 10 ans.

Munie de mon bonnet de bain, de mon maillot, me voici donc devant le bassin.

Le maître nageur, maman le connait bien,c'est Monsieur Le goff, il est pompier à Quimperlé. 

Il s'approche de moi et me dit devant tous les autres enfants de ma classe "tu dois aller aux douches te laver, tu es noire de crasse"

La veille, j'étais allée avec maman dans le potager ramasser des pommes de terre, derrière la maison.

Le hic, c'est que le bain, chez nous, c'était pas tous les soirs. Je ne me suis donc pas lavée. Maman  se préocupait peu de ce genre de "détail".

A la piscine, je me suis renfermée dans les toilettes, morte de honte, en pleurs, pour ne pas qu'on me voit me laver les pieds. Je prenais du papier toilette et de l'eau de la cuvette et je frottais, frottais, frottais pour enlever cette crasse

.En larme, je ne me souviens pas combien de temps je suis restée là, cachée, trop honteuse et terrorisée de peur des moqueries des autres élèves !

Mais il parrait que j'ai eu une enfance très heureuse !!!!!!!

4 août 2021

COUFFIN,COUCHES,GIGOTEUSE, BAVOIRS,LINGETTES,SORTIE DE BAIN POUR BEBE COROLE

20210730_074842

29 juin 2017

Math supp (à Milou)

En math sup., il y a ma maîtresse

elle sent bon la colle, la peinture et le vernis

ses sourires  remplis de gentillesse

Sont égaux du matin, à la fin de l'apprès-midi

 

elle sait tout ma maîtresse !

Elle m'apprend à faire des arrondis

Je sais compter à toute vitesse

Le nombre de cerises sur le clafoutis

 

Quand vient l'heure du déjeuner

Il faut tout manger

pour ensuite la retrouver

Et apprendre encore, sans me lasser

 

En math sup., ma maîtresse

Me raconte des histoires toutes mimies

Je lui chante les chansons qu'elle m'a appris

En faisant les gestes, c'est une belle prouesse !

 

Elle va me quitter ma maîtresse

Ne plus apprendre aux petits, c'est fini

Je ne suis pas triste, je la quitte aussi

Je vais à la grande école, c'est grace à elle

 

Mais quand même, je lui fais la promesse

De ne pas oublier tout ce qu'elle m'a appris

Beaucoup d'innocence et un peu de sagesse

Qu'elle a en moi patiemment bâti

 

En math sup., il y avait ma maîtresse

Elle sentait bon la colle, la peinture et le vernis

...

 

27 septembre 2018

LA PHOTO DE CLASSE

Demain, c'est la photo de classe de l'école, je dois avoir 9 ou 10 ans.

Normalement les mamans prévoient une jolie tenue pour l'évennement.

Pour moi, rien. Il n'y a rien dans mon placard en désordre. Maman me dit d'aller fouiller dans le tas de linge à repasser dans la chambre du milieu. Il faut se frayer un chemin dabns cette chambre toute petite, pour oser trouver quelque chose tant elle est encombrée et en désordre. Il y a une MONTAGNE de linge qui trône fièrement au milieu !

Je me trouve un pull bleu marine, il fera bien l'affaire, de toute façon, je n'ai rien d'autre !

Le matin, j'enfile mon pull et me rends compte qu'il y a un énorme trou sur le coude gauche. Tans pis, trop tard, avec ma blouse d'écolière, on ne le verra pas.

Sauf que le photographe me demande d'enlever ma blouse pour la photo individuelle (un portrait)

il voit tout de suite le problème car je tente  maladroitement avec l'autre main de cacher l'énorme trou qui découvre mon coude !

Il me rassure en me souriant et en me disant "on ne verra que ton visage, ça n'est pas grave petite"

Honte sur moi encore une fois de plus.

J'ai toujours la photo, quand je la regarde, j'ai toujours ce souvenir et ce pincement au coeur.

MAIS IL PARRAIT QUE J'AI EU UNE ENFANCE HEUREUSE

17 février 2012

Le Fantôme

Le fantôme

L’histoire se passe dans un grand manoir, en Bretagne. Voilà déjà bien longtemps que les murs épais en pierre sont recouverts de lierre. Le toit jadis en chaume ne ressemble plus à rien. Quelques énormes trous laissent passer la pluie les jours humides d’hiver.
Les volets en bois battent au vent, plus rien ne les retient.
Les ronces ont eu raison des rosiers et les orties du potager.
La grande grille en fer forgé est désormais rouillée. Assurément, plus personne ne vit ici depuis bien longtemps.
Seuls quelques rats, souris, pigeons, lapins, se retrouvent en ce lieu paisible, rien ne les dérangent à part le souffle de la petite bise du printemps.

La nuit, pourtant, on entend des bruits étranges. Des plaintes, le cliquetis de chaînes semblent venir de l’intérieur de la demeure.
Tout doucement, sans faire de bruit, je pousse la lourde porte. C’est difficile, car elle est bloquée par le temps.
J’entre pourtant sans peur. J’ai l’impression de connaître les lieux. Tout me semble familier. Dans le vestibule de grandes toiles, représentant une famille on dirait. Un couple se regarde tendrement et sur les genoux de la femme, un enfant aux boucles blondes. Le tableau semble aussi âgé que le manoir. Partout des toiles d’araignées, je continue la visite par la salle à manger où dans la cheminée je constate qu’il y a encore des bûches noircies mais pas consumées.

Encore cette plainte. Brrrrrrr ! Le cliquetis des chaînes me donne des frissons. Cela vient d’en haut.
Il faut que je sache ce qui se passe ici. Je prends mon courage, et je monte l’escalier en faisant bien attention aux marches en bois qui ne sont plus que poussière pour la plupart. Je visite chaque pièce de l’étage, sans rien y trouver d’anormal, jusqu’au moment ou je pousse la porte d’une chambre.
C’est merveilleux. La pièce contrairement aux autres est propre, bien rangée, comme si le temps ici n’était pas passé. Tout est intact. C’est une chambre d’enfant, avec des jouets anciens mais tout neufs.
Il y a aussi un cheval à bascule. Il est tellement beau que je m’approche de l’objet sacré à mes yeux.

Le cheval se met à basculer doucement, lentement, comme magnétisé par je ne sais quoi ! Je m’approche encore, encore et encore. Je m’assoie pour mieux contempler le mystérieux phénomène. C’est ainsi que petit à petit se dessine sur le cheval, l’ombre d’un petit enfant. Quelques instants plus tard, je le vois aussi bien que tout ce qui m’entoure. C’est un fantôme je le sais bien mais étrangement je n’ai pas peur de lui. Il n’a pas l’air méchant, simplement malheureux. Il semble avoir besoin d’aide.
Alors je commence à lui parler, le rassurer, le consoler. Il se livre à moi aussi, m’apprend que ses parents sont partis sans lui dans l’au-delà. Il ne sait pas comment les rejoindre, que quelque chose le retient ici, qu’il n’arrive pas à quitter sa chambre d’enfant. Alors chaque nuit, il pleure, et agite la chaîne qui le retient au cheval de bois.

Et bien voilà, lui dis-je, voilà la raison pour laquelle tu ne peux rejoindre tes parents. Tu aime tellement ton cheval à bascule que te voilà prisonnier de ton amour pour lui. Il te faut le quitter pour retrouver ton papa et ta maman. Lève-toi, laisse-le, et tu verras, si tu arrives à lui dire au revoir sans verser une larme, eh bien tu retrouveras tes parents.
L’enfant se lève mais encore sa chaîne le retient. Je l’encourage, il lui faut du courage, ce cheval il l’a depuis sa plus tendre enfance, alors c’est dur pour lui vous l’imaginez bien !
Il embrasse son cheval, le prend par le cou et puis se décide. Il lâche le jouet, semble s’effacer, devient transparent. Je ne devine plus qu’une forme, comme un petit nuage.
Mais quelle ne fut pas ma surprise quand il me semble aussi apercevoir deux autre nuages. Un peu plus grands ceux là. Ho là là ! quel bonheur !
Le petit a retrouvé ses parents. Je les observe silencieusement, heureuse de les voir s’embrasser, se serrer fort dans les bras, il semble différent le petit. Tellement heureux d’avoir retrouvé sa maman, son papa.

Je les vois tous les 3 s’éloigner dans l’infini. Il me sourit, me fait un signe de main et pour me remercier une boucle blonde tombe sur le sol, près de moi. Je ne les vois plus, ils sont partis, rassemblés pour l’éternité.

La chambre devient poussiéreuse, les toiles d’araignée envahissent le plafond.
Seul le petit cheval de bois reste impeccable. Je le prends dans mes bras, je suis heureuse. Le voilà le vrai cadeau, je le garderai et, à mon tour, l’offrirai à mon enfant.

FIN

Annaïck

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Histoires et comptines
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
1 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 66 968
Publicité